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Le Front National continue
de véhiculer des idées anti-républicaines (xénophobie, peine de mort,
préférence nationale y compris pour l’accès aux soins). Depuis une vingtaine
d’années, la gauche et la droite avaient convenu d’opposer aux candidats FN un
« front républicain », au nom des valeurs fondamentales qui sont les
nôtres. La gauche l’a montré en 2002, en votant sans ambiguïté au 2ème
tour de la présidentielle pour M. Chirac. Des leaders de l’UMP, et non des
moindres, ont réaffirmé ces derniers jours que cette ligne devait tenir : Chantal
Jouanno, Nathalie Kosciusko-Morizet et
François Fillon ont dit qu’ils voteraient pour le candidat PS en cas de duel
PS-FN aux législatives. Mais jeudi dernier sur France 2, Nicolas Sarkozy a rompu la
ligne : il faudra voir ; ce sera au cas par cas… En n’ayant pas le
courage de tenir la position, en refusant de choisir entre la gauche modérée et
la droite extrême, M. Sarkozy est devenu le maillon faible de la République.
Marine Le Pen’s National Front defends
ideas that go against some of the basic principles of the French Republic. Her
party defends the death penalty, flirts with xenophobia, and wants to deny
illegal immigrants access to public health services. Traditionally, the
Socialist Party and the right-wing UMP have formed a “Republican front” in the
name of our fundamental values. Thus, in the second round of the 2002
presidential election, left-wing voters massively voted for M. Chirac, the
right-wing candidate, to bar Jean-Marie Le Pen’s way. In the past few days, senior
leaders of the UMP like Prime Minister François Fillon and Nathalie
Kosciusko-Morizet, M. Sarkozy’s campaign manager, have said that they would
vote for a Socialist candidate at the Parliamentary elections if only he/she
and a National Front candidate qualified for the second round in their
constituencies. But last Thursday on France2 TV channel, Nicolas Sarkozy broke the line. He said his
party should not necessarily support the socialist candidate. By refusing to
choose between the moderate left and the extreme right, M. Sarkozy did not have
the courage to hold the position. He has become the Republic’s weakest link.
C'est pour ça qu'on l'a mis dehors!!!
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